On y trouve une zone marécageuse d'eau douce, proposant un paysage de chaumes, de ruisseaux et d'îlots, que l'on peut découvrir à pied, en calèche ou en chalands (barques à fond plat).
Il y a quelques trois cents millions d'années, les plissements hercyniens transformèrent cette région en zone montagneuse.
De grandes cassures donnaient à la presqu'île guérandaise l'allure d'un escalier plongeant dans la mer.
Il y a cinq mille ans, l'océan envahit à nouveau cette région et condamne les forêts de chênes qui la recouvraient. Une cuvette se colmate peu à peu et la tourbe se forme en surface à partir de débris de plantes aquatiques et des roseaux.
Celle-ci enrobe les arbres, témoins des anciennes forêts, parfaitement conservés et que l'on appelle ici des "mortas". Puis l'homme s'installe au pourtour de ces immensités mouillées, tirant parti de la moindre parcelle de terre et des richesses du marais, la pêche, la chasse, le tourbage, la coupe du roseau.
De nos jours, les mottes de tourbe ne servent plus qu'à faire griller les "pimpeneaux", délicieuses anguilles à ventre doré. Le roseau de Brière, qui est d'excellente qualité, est concurrencé par le chaume de Hollande, médiocre, mais bon marché. Les coupeurs sont de moins en moins nombreux et les roselières, mal entretenues, envahissent le marais.
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PARC NATUREL DE BRIERE
Enfoui à la morte saison dans un manteau d'épais silence, bruissant l'été sous sa chevelure de roseaux, d'iris et de saules, le Parc Naturel Régional de Brière constitue le second marais de France.